Le fer est présent en abondance dans la nature et dans notre alimentation, alors pourquoi la carence en fer appellée aussi l’anémie ferriprive est-elle aussi fréquente qu’elle l’est ? L’anémie est-elle diagnostiquée chez tous ceux qui ont un faible taux de fer ? Comment détermine-t-on une carence en fer ? Comment savoir si j’en consomme suffisamment ? Nous devons d’abord acquérir quelques connaissances de base sur le fer et sur la manière dont nous pouvons en devenir déficients.
À quoi sert le fer dans l’organisme ?
Le fer est surtout connu pour son rôle essentiel dans la formation de l’hémoglobine, la substance contenue dans les globules rouges qui transportent l’oxygène. L’hémoglobine est une molécule complexe avec du fer au centre et est identique à la chlorophylle des plantes vertes, sauf que le fer est remplacé par du magnésium. Le fer est également nécessaire aux cellules pour utiliser l’oxygène afin de produire l’énergie nécessaire à leur fonctionnement. Ce minéral vital est également nécessaire au système immunitaire ; une carence en fer rend les neutrophiles (un type de globules blancs) moins efficaces. Il est également nécessaire pour permettre à votre cerveau de fonctionner correctement. Le fer joue également un rôle intéressant dans la désintoxication des drogues et autres toxines absorbées par l’organisme.
Quelles sont les causes d’une carence en fer ?
Il n’existe pas de mécanisme particulier d’élimination du fer dans l’organisme. Il est principalement perdu lors de saignements, comme pendant les menstruations et lors de blessures importantes, avec une petite perte due à la sueur, aux cheveux et aux cellules de peau morte. Le corps contrôle la quantité de fer qui entre dans l’organisme et 90 % de ce fer est récupéré et recyclé. Si le corps a besoin de fer, il en absorbe davantage, s’il en a suffisamment, il cessera de l’absorber. L’alimentation de la plupart des gens est riche en fer. La carence vient généralement d’une mauvaise absorption, plutôt que d’un manque dans l’alimentation. Environ 5 à 10 % du fer contenu dans les aliments est normalement absorbé. Ce pourcentage peut augmenter en cas de demande supplémentaire, comme les menstruations, et en cas d’anémie, où il peut atteindre 45 à 64 %.
La principale cause de carence en fer est la carence en vitamine C ainsi qu’en substances anti-ferriques dans notre alimentation occidentale. Comme le thé et le café qui réduisent l’absorption. La vitamine C est facilement détruite. Une orange peut perdre la majeure partie de sa vitamine C dans les heures qui suivent sa cueillette. La transformation détruit de nombreuses vitamines, y compris jusqu’à 90% de la vitamine C et le régime alimentaire de la plupart des gens est très déficient en fruits et légumes frais qui sont riches en vitamine C. La vitamine C est essentielle pour l’absorption du fer. La fonction digestive est critique, une faible acidité de l’estomac, des antiacides peuvent réduire l’absorption. L’absence de facteur intrinsèque dans l’estomac empêche l’absorption. Ce facteur intrinsèque a une structure similaire à celle du facteur intrinsèque de la B12, et de l’hème, la molécule contenant le fer dans l’hémoglobine.
Comment détermine-t-on une carence en fer ?
L’anémie ferriprive est généralement diagnostiquée par une analyse de sang et l’examen des symptômes.
Un taux d’hémoglobine est prélevé à partir d’un échantillon de sang.
Si le taux est inférieur à une limite inférieure fixée, la personne est considérée comme souffrant d’anémie ferriprive.
Si le taux est supérieur à une limite supérieure fixée, la personne est considérée comme ayant un excès ou une surcharge en fer.
Bien entendu, les symptômes sont également pris en compte. Aujourd’hui, les tests sanguins de pathologie peuvent fournir des informations très précieuses, mais comme tout test effectué sur un objet quelconque, ils doivent être correctement interprétés. La limite est que tout ce que le test peut dire à quiconque est ce qui se passe dans le sang au moment où l’échantillon a été prélevé. Il indique également ce qui se trouve dans le sang, et non dans les tissus. Le sang peut également être riche en minéraux parce qu’il est transporté d’un endroit à un autre.
Un test sanguin naturopathique examine la carence en fonction de la façon dont les cellules sanguines ont été formées, ce qui donne une image à long terme, tandis que les tests sanguins pathologiques examinent ce qui se passe actuellement.
Symptômes de la carence en fer
Fatigue, diminution de la tolérance à l’exercice, changements de comportement, anorexie et pica (consommation compulsive de produits non alimentaires), anomalies cognitives et de croissance chez les enfants, peau pâle, intérieur de la paupière inférieure, des ongles des doigts et des orteils et des gencives, les ongles peuvent être fins et en forme de cuillère ; bouche et langue brûlantes et rouges ; langue lisse, cireuse et scintillante et gastrite. Veuillez noter que d’autres facteurs que la carence en fer peuvent être à l’origine de ces symptômes. Consultez un professionnel de la santé tel qu’un naturopathe pour en avoir la confirmation.
Comment puis-je m’assurer que je consomme suffisamment de fer ?
Le meilleur complément pour une carence en fer est la vitamine C combinée à un régime alimentaire riche en aliments riches en fer tels que le persil, les pignons, les légumineuses, en particulier le soja, les graines de tournesol et de courge, les céréales complètes et les légumes à feuilles vertes, en particulier les légumes chinois. La vitamine C doit être prise avec des bioflavonoïdes, de la vitamine E et du bêta-carotène, sinon elle devient un radical libre en soi et peut causer des dommages. Utilisez beaucoup de fruits et légumes crus riches en vitamine C, tels que citrons, agrumes, cassis, poivrons rouges, cynorhodons, persil, chou cru, ananas, etc.
En raison de l’horticulture moderne, il est peu probable que cela soit suffisant. Si vous voulez utiliser un complément de fer, utilisez un produit d’origine naturelle et non un sel de fer. Les carences en minéraux peuvent être détectées par un médecin ou un naturopathe à l’aide d’une analyse de sang.
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